Marseille, quartier de Pont-de-Vivaux.
René, du seuil de son bar
voit passer chaque jour sur le trottoir
d’en face la grosse Janine suivie
de son Ferdinand de mari.
Aujourd’hui Ferdinand
vient prendre un café.
Avec des croissants.
C’est la première fois.
Pas la dernière.
Roger, quant à lui
a basculé dans un vingt et
unième siècle aux allures
de chichis frégis.
L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent
(assez) tôt (pour ne pas louper
l’heure de l’apéro).