Dossier de presse

12/11/2014 Le Bien Public /J. Rémy

Le premier roman de Charles Gobi, le Bar de la sidérurgie , est un livre relativement délirant, un brin potache dont il convient de sourire largement.
Plantons le décor. Un gobi, en langage marseillais, c’est un poisson à tête ronde et à gros yeux. Le genre un peu ahuri. Et en même temps, on a appris il y a peu que le gobi barbu vient de se voir attribuer le titre de poisson le plus résistant du monde.Deux bonnes raisons donc pour se pencher avec une attention toute particulière sur le premier livre de Charles Gobi, qui n’est autre que Philéas Gobi, celui qui a renoncé à faire le tour du monde en 80 jours pour le dessiner très régulièrement dans les colonnes du Bien public.M. Charles, donc, quand il ne dessine pas pour la presse quotidienne régionale, vit et écrit à Marseille, sa ville natale. Ce qui lui donne l’occasion de raconter les Marseillais. Et disons-le d’emblée : cela donne là un livre relativement délirant, un brin potache, rempli d’autodérision et dont il convient de sourire largement.Le bar de la Sidérurgie , pétanque et pastis, est logé dans un quartier de Marseille pas très loin d’Aubagne. Il a ses habitués : Loule (dont les dents sont « assez dépareillées mais il n’en manque guère ») ; Eliane (« le bonheur malheureux de Loule qui ne se fait pas d’illusion sur la nature des sentiments qu’il peut susciter dans le cœur de la belle ») ; Armand le « airémiste » (que « ave l’œme, il faut pas rigoler, çui là qui rigole c’est un enculé que même sa mère elle a honte que c’est son fils ») ; Zoltan et Dimitri, les deux anciens légionnaires ; et puis Kévin le bègue qui ne bégaie plus depuis qu’il a rencontré Josiane ; la bande à Ab-el-Krim aussi, passagèrement ; le père Spinetti qui n’est plus curé depuis trente-cinq ans mais bénit les boules. Toutes les boules. Tout un groupe qui vit et prospère avec l’accent.Pour qui apprécie le polar marseillais, on n’est pas loin du tout de l’ambiance et de la saveur des ouvrages de Gilles Del Pappas (éditions Jigal) et de sa créativité linguistique. Sans enquête policière !

BAR DE LA SIDÉRURGIE, DE CHARLES GOBI

 http://www.lemeilleurdemarseille.fr/

Avec tout cela nous n’avons pas eu le temps de vous signaler Bar de la sidérurgie, de Charles Gobi, dont on ne saurait trop vous recommander la lecture. L’ouvrage a déjà plus d’un an mais édité à compte d’auteur sa diffusion reste confidentielle. C’est bien dommage. Car sous le pseudonyme de Charles Gobi se cache un artiste au talent multicartes. Déjà dessinateur et photographe reconnu, Michel Charles, de son nom d’état civil, sait aussi se servir des mots pour trousser des histoires.

Michel Charles alias Charles Gobi aime les gens, les petites gens, dont il fait des héros truculents dans ce bien sympathique Bar de la sidérurgie. Impossible de lâcher le livre quand vous l’avez ouvert. Attention au voisinage car le fou rire vous prendra régulièrement et vos crises surprendront vos voisins si vous l’emportez comme nous dans le train.Merci à Didier Gervais, le malicieux fondateur de Marseille in the box de nous avoir fait découvrir un écrivain que s’arracheront les grands maisons d’édition s’il confirme les talents déployés dans ce premier roman.


http://www.marseilleinthebox.com/

Bar de la Sidérurgie

les habitués,
des gens ordinaires et inouïs,
des joueurs de cartes, de boules,
un ex-curé humaniste et obsédé,
des belles femmes, des cadavres
et quelques malotrus bien secoués…

Charles Gobi
alias…, alias…, alias….
un indice… photographe aussi,
dessinateur de presse
il vit, travaille et se repose à Marseille…
1er roman, ne vous le faites pas raconter!!!


Cocktail sidérant au bar de la sidérurgie

L’histoire de ce premier roman se passe autour du bar de la Sidérurgie, à Pont-de-Vivaux, un quartier de Marseille qui ne figure pas dans les guides touristiques, vu qu’il n’a rien de pittoresque, ou presque.
Ce qui est pittoresque dans ce Bar de la sidérurgie de Charles Gobi, ce sont les personnages, les situations, les rebondissements, et surtout les dialogues, les jeux de mots et l’humour !
Parmi les règlements de compte de la folie ordinaire à la sauce marseillaise, les parties de pétanque, notamment, sont jubilatoires.
La quatrième de couverture donne un petit aperçu des ingrédients :


L’avis textuel de Marie M.http:/

Bar de la Sidérurgie

L’histoire de ce premier roman se passe autour du bar de la Sidérurgie, à Pont-de-Vivaux, un quartier de Marseille qui ne figure pas dans les guides touristiques, vu qu’il n’a rien de pittoresque, ou presque.
Ce qui est pittoresque dans ce Bar de la sidérurgie de Charles Gobi, ce sont les personnages, les situations, les rebondissements, et surtout les dialogues, les jeux de mots et l’humour !
Parmi les règlements de compte de la folie ordinaire à la sauce marseillaise, les parties de pétanque, notamment, sont jubilatoires.

La quatrième de couverture donne un petit aperçu des ingrédients :

« Marseille
un quartier sans caractère
Un bar
René, son patron
Les habitués
Des gens ordinaires et inouïs
Des joueurs de cartes, des joueurs de boules
Un ex-curé humaniste et obsédé
Loule, homme au marteau, deux légionnaires retraités
Abd-el-Krim et sa bande
Armand, le reporter olympique
De pauvres pêcheurs
De belles femmes, des cadavres
et quelques malotrus
Secouez le tout
Quoique… ils sont déjà assez secoués comme ça. »

Ce qui donne un excellent cocktail (à base de pastis ou de Molotov) à siroter, par exemple, à la terrasse d’un bar — de la Sidérurgie ou d’ailleurs — pour rire et vous laisser sidérer au fil des pages.


L’avis textuel de Marie M.ht

 

Chemin des Prud’hommes

Tarantino à la marseillaise

Après le Bar de la Sidérurgie (voir ma chronique), Charles Gobi publie un deuxième roman jubilatoire : Chemin des Prud’hommes. Le cocktail est toujours aussi explosif, plein d’humour et de castagne. Même si on retrouve certains personnages du premier, il ne s’agit pas d’une suite, mais d’une collection, nommée PCPPP (Pratiques criminelles à la portée du petit peuple), ce qui donne une idée du genre. Un genre qui ne peut en aucun cas être policier puisqu’on ne voit pas l’ombre d’un uniforme, vu qu’on s’arrange entre soi… Il ne peut s’agir non plus de roman noir, malgré le nombre de cadavres, car mené avec trop de gaieté jusqu’à la « happy end ».
En fait, le Chemin des prud’hommes est une adresse du quartier de Saint-Loup à Marseille, paisible et habitée par quelques voisins sympathiques et sans histoires… jusqu’à ce que des règlements de compte obligent des mafieux et des psychopathes à troubler la tranquillité des lieux. C’est sans compter sur l’ingéniosité de nos sympathiques voisins. S’enchaînent alors des scènes dignes d’un film de Tarantino : suspense, action, machinations, giclées de sang, explosions… Même si on devine d’avance qui va en prendre pour son grade, le suspense est total : on veut savoir comment le défi contre les méchants sera relevé. Les femmes ne sont pas en reste et prennent activement part au combat.
Côté bande son, on est bien à Marseille : en plus des dialogues truculents, on entend les cigales, le bruit des moteurs (mobylettes et autres voitures), des boules de pétanque qui s’entrechoquent, le sifflement des couteaux et la détonation des explosifs…
Et ce qui m’enthousiasme particulièrement dans les romans de Charles Gobi, c’est toujours cet esprit positif où l’amour et les relations humaines règnent. Réjouissant !

Et en plus, un livre autoédité, c’est super tendance…

L’avis textuel de Marie M.ht

 Le Blog de Bernard Hheix


Les Goudes, c’est de l’anglais…

Very Goudes…

C’est avec grand plaisir que l’on retrouve l’humour, la verve et le petit monde de Charles Gobi dans son quatrième roman : Les Goudes, c’est de l’anglais...
Cette fois-ci, on sort des quartiers sans grand intérêt touristique pour s’extasier dans le petit port des Goudes, à l’extrême sud de Marseille. Les héros, Esprit — « petit par la taille et grand par la qualité d’âme » — et ses amis du Bar de la Sidérurgie, prennent la vie du bon côté et expédient les vrais méchants de l’autre côté (de la vie).
La lecture est d’autant plus jubilatoire qu’on sait d’avance que, dans les romans de Charles Gobi comme dans les films de Tarantino, plus ils sont bêtes et sans foi ni loi, et plus la vengeance sera terrible.
Mais il n’est pas seulement question de justice à la David contre Goliath, il se trame aussi des histoires d’amour, sur fond d’art de vivre à la marseillaise : passage obligé par les cabanons, les apéritifs et les repas entre amis, les parties de pétanque et les parties de pêche, sans oublier les parties de rigolade. Les nombreux dialogues sont servis dans leur jus et bien assaisonnés d’expressions pittoresques.
Very Goudes !

Le Bien Public / Jocelyne Rémy

Les Goudes, c’est de l’anglais…

C’est le quatrième roman de la série et non le moindre ! Charles Gobi, quand il ne dessine pas pour le Bien Public , remet le couvert au Bar de la Sidérurgie et nous fait découvrir un nouveau quartier de Marseille, le plus excentré peut-être, le plus au sud, Les Goudes. Avec une trame et des principes désormais bien établis : une injustice flagrante, qui touche quelqu’un du petit peuple. Une réaction collective d’un groupe qui prend en charge, console, rigole, “ Marseillaise ” à gogo, et finit toujours en un peu plus de 200 pages par régler le problème à sa façon. Tendance Pieds nickelés mais qui sauraient très bien se servir d’un Sig Sauer.

Cette fois-ci donc nous avons Esprit, le nain sur son scooter, Pierre-Paul Laroulède qui parle presque aussi bien que Déroulède, Colette Courtecuisse qui retrouve goût à la vie, Roger toujours un peu couillon, Hérodote couché sur la colline, et bien sûr Rosette et ses couteaux. La vie, quoi !

Le Bien Public / Jocelyne Rémy

Les petites gens

Une fois n’est pas coutume, voilà un livre totalement marseillais. Qui se passe à Marseille, écrit par un vrai Marseillais, mais qui a l’immense qualité en outre d’être un peu Bourguignon, puisqu’il dessine régulièrement dans le Bien public. Charles Gobi (qui signe ses dessins Philéas) vient de faire publier, dans une petite maison d’édition alternative, un roman… policier ? On retrouve donc Francis dit Le Rat (à cause de ses dents) et Rosette, que l’on avait croisé au bar de la Sidérurgie il y a quelques mois. Le Rat vit de petits trafics qui ne dérangent personne mais en arrangent quelques-uns. Rosette s’entraîne à lancer le couteau, c’est sa passion, entre deux ménages pour gagner trois sous. Et ils boivent l’apéro avec une bande de copains, tous un peu éclopés de la vie et fiers comme des Marseillais.

Tout irait pour le mieux sous le soleil, exactement, si Le Rat n’avait pas la mauvaise idée de gagner un concours (de boules) contre ce grand con de Corbucci, qui n’aime pas ça du tout. Et en plus de filer un coup de lattes à son second, qui part à l’hôpital avec un genou fracassé. Bon, ce n’est pas la faute du Rat si Corbucci tire comme une chèvre et qu’en plus il le traite ; mais ce n’est visiblement pas l’opinion de Corbucci. Et il a la mauvaise idée de vouloir faire rendre gorge à Rosette et son homme. Gravissime erreur ! Comme si toute la bande du Chemin des Prud’hommes allait le laisser faire ! Ca devient sanglant. Mais propre. Il faut le reconnaître, les déglingués du Rat sont très propres.

La seule chose qui soit certaine à la lecture de cet ouvrage, avec l’éclat de rire franc qui vous prend en lisant cette comédie humaine, c’est l’existence du Chemin des Prud’hommes à Marseille. Il court vraiment du côté de Saint-Loup avant de se perdre dans la colline. Du moins tant qu’une rocade ne le ramènera pas en ville. Quant aux personnages, ils sont bien évidemment imaginaires. Comme sortis d’une bande dessinée, ou d’un dessin de presse. Caricaturaux. Donc vrais.


L’avis textuel de Marie M.

Charles Gobi a encore frappé

On attend désormais son nouveau roman comme on attend le nouveau feuilleton, vu qu’on retrouve les mêmes lieux marseillais — entre l’Estaque et les Goudes — et les mêmes personnages, auxquels s’ajoutent quelques nouveaux pour une nouvelle intrigue et de nouvelles aventures*.
Comme dans les précédents romans,La grosse Janine commence bien gentiment à grands coups de dialogues épiques, souvent bien gras et parfois plus romantiques. Le QG est le Bar de la Sidérurgie, l’endroit idéal pour galéjer et raconter des brèves de comptoir à la marseillaise.
Dans une ambiance digne de Pagnol ou de Fernandel, les personnages se laissent vivre pour la plupart, cultivent un art de la débrouille et du bien-vivre ensoleillé et débonnaire… avec les indispensables parties de pétanque, de belote, de pêche, sans oublier les traditionnels apéros et spécialités culinaires avant la sieste, dont les fameux chichis frégis. Pas tous finauds, pas tous des foudres de guerre, mais ils peuvent compter sur leurs copains un peu plus malins.
Car lorsqu’un enquiquineur vient casser les pieds de l’un de ces braves gens, la fine équipe vient les venger copieusement. Et là, changement d’ambiance : un vent violent (c’est le cas de le dire) souffle sur la cité phocéenne comme une furie.
Ça va castagner !


L’avis textuel de Marie Martinez

Il est très bon !

Le fan club de Charles Gobi va être ravi : voilà un nouvel opus — le sixième ! — dans la veine des précédents, tout en verve, jeux de mots et castagne à la marseillaise. Le titre en dit long sur le ton : Il est pas con, ce con ?
Que ceux qui n’ont pas encore la chance de connaître cet écrivain marseillais entre Tarantino, Mel Brooks et Pagnol, se consolent : il n’est point besoin d’avoir lu les précédents tomes pour plonger dans le bain… de sang. Oui, il y a toujours des morts, mais comme c’est pour la bonne cause, ça ne compte pas, et c’est même tout à fait jouissif !
Cette fois-ci, le méchant est un truand à la petite semaine (jusque là rien de bien grave sous le ciel marseillais), qui se double d’un type odieux, raciste et proxénète : et là, ça ne va plus du tout !
Il suffit qu’il parle mal à un retraité qui ne paie pas de mine — mais qui a des valeurs et du courage, pour ne pas dire des couilles — pour que tout aille très très mal pour lui. Tellement mal que notre fine équipe devra mettre en commun ses relations et ses réflexions pour se débarrasser du cadavre…
Où l’on retrouve donc la sympathique équipe du Bar de la Sidérurgie qui, pendant que les uns enterrent, les autres déterrent… Surprise !
Je n’en dis pas davantage, mais on se demande où Charles Gobi va chercher tout ça. Et bien sûr, comme on est à Marseille, à l’heure de l’apéro on parle de foot, de jeux de cartes, de pétanque, de canistrelli… et autres spécialités locales et internationales comme l’art contemporain et l’amour.
Bref, Il est pas con, ce con ? est très bon, drôle, inventif, plein d’actions, de rebondissements et de rigolade. Encore un très bon cru, bien cru et bien saignant, comme on les aime.